En réponse aux niveaux dangereusement élevés d’E. Coli dans la rivière Umbilo de Durban et dans les systèmes d’eau voisins, Desiree Laverne a lancé une pétition demandant des comptes aux autorités locales et provinciales.

Malgré les assurances données par des responsables comme M.E.C. Nomusa Dube-Ncube de s’attaquer à cette crise sanitaire, l’inaction a conduit à une catastrophe humanitaire, avec des habitants de Mariannhill et Birchwood tombés malades et même des décès comme celui de Rashnie Baijanath. La pétition a mis en avant le droit constitutionnel à un environnement propre et sûr, appelant à des réparations urgentes des stations de pompage des eaux usées et à des mesures immédiates pour garantir l’accès à l’eau potable.

La pétition, soutenue par plus de 8 000 signataires et bénévoles de Greenpeace Africa Durban, a fait des progrès significatifs. À la fin de l’année dernière, elle a été remise, ce qui a incité des responsables comme le Dr Reggy Cele, directeur adjoint de KZN Metros, à inviter des bénévoles à participer à des tables rondes sur la restauration des rivières du KwaZulu-Natal. Ce résultat constitue un puissant exemple d’activisme populaire qui milite pour la restauration des systèmes d’approvisionnement en eau essentiels et qui demande des comptes aux autorités.

L’eau potable est un droit, pas un privilège. Battons-nous pour elle.