Cette campagne, initiée par Tracy Makheti, visait à empêcher le gouvernement kenyan de lever l’interdiction de six ans d’exploitation forestière dans les forêts publiques et communautaires, une décision entrée en vigueur en juillet 2023.
L’interdiction avait été essentielle pour protéger les écosystèmes vitaux du Kenya, qui abritent des espèces menacées comme le bongo des montagnes et l’éléphant de forêt d’Afrique, tout en soutenant des millions de moyens de subsistance. La levée de l’interdiction menaçait d’annuler les progrès durement acquis pour atteindre l’objectif de 10 % de couverture forestière, exposant les forêts à une exploitation forestière commerciale et illégale effrénée. Alors que le Kenya est aux prises avec la crise climatique, l’importance de préserver les forêts matures l’emporte sur la plantation de nouveaux semis, ce qui fait de cette question un combat pour la résilience climatique et la biodiversité.
Bien que l’interdiction ait été levée le 2 juillet 2023, cette campagne a mobilisé des milliers de voix pour contester la décision. Greenpeace Afrique a depuis repris le flambeau, rassemblant près de 30 000 signatures pour exiger le rétablissement de l’interdiction. La lutte se poursuit pour que le gouvernement kenyan soit tenu responsable de ses actes et pour que les forêts restent protégées pour l’environnement, la faune et les générations futures.
Les forêts sont notre bouée de sauvetage ; ensemble, nous pouvons assurer leur survie.